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3 .Costeggiare,côtoyer,c’est aussi aller prudemment:le doge de Venise conseille au duc de Ferrare d’aller“costegiando”,A.d.S.Modène,Venezia 77 IX,fo 43,J.Tebldi au duc,Venise,29 avril 1526.Le contraire,aller tout droit,c’est s’engoulfer,aller“a camin francese”.Le Capitaine Général de la Mer,Tommaso Contarini,écrit de Corfou,le 10 juillet 1558:“…La notte,si comme le scrissi,levatomi me ne venni qui a camin francese,senza tochar alcun loco…”A.d.S.Venise,Proveditori da Terra e da Mar,1078.Autre expression,mais moins précise:venire de lungo.A.d.S. Venise,Senato Mar 19,fo 34,28 décembre 1517,des navires de blé,chargés à Chypre…“sono venute de longo a Venetia senza tocar Corphú”.L’expression espagnole a largo mar,CODOIN LV,p.8（1628）.
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4 .Arch.de Raguse,référence exacte égarée.Voyez Bertrand de LA BORDERIE,Le Discours du Voyage de Constantinople,Lyon 1542 p.6;BELON DU MANS（op.cit.,p.85）passe si près de la Pointe de Magnésie “que nous eussions peu jetter une pierre de nostre navire jusques en terre”.Navires prisonniers de la côte Saco de Gibraltar,pp.134,136.
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5 .J.de BARROS,Da Asia,Dec.,I,livre IV,ch,XI（édition A.Baião,p.160）:“jantando em un porto e ceando em outro”.
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6 .Damião PERES,História de Portugal,1928—1933,IV,p.214;Thomé CANO,Arte para fabricar…naos de guerra y merchante…Séville,1611,p.5 vo .Escalante de Mendoza,1575,fait la distinction entre les“marineros de costa y derrota y otros de alta mar”.Ne sont marins de haute mer ni ceux qui na-viguent de Biscaye en France…,ni ceux qui vont“vers tout le Levant”;Henri LAPEYRE,Une famille de marchands:les Ruiz,1955,p.194.
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7 .Op.cit.,p.25.
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8 .Cf.Le voyage des archiducs Rodolphe et Ernest（E.MAYER—LOEW-ENSCHWERDT.Der Aufenthalt der Erzherzöge R.und E.in Spanien,1564—1571,Vienne,1927）,ou celui du cardinal Camillo Borghese（A.MOREL FATIO,L’Espagne au XVIe et au XVIIe siècle,1878,pp.160—169）qui,en 1594,s’arrête ainsi à Livourne,Savone,Palamos,Barcelone “costegiando la riviera di Catalogna”.Marie de Médicis met 22 jours,de Livourne à Marseille,13 octobre—3 novembre 1600,Agrippa d’AUBIGNÉ,Histoire Universelle,édit.pour la Société de l’Histoire de France par A.de Ruble,1886—1897,IX,pp.338—339.
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9 .La Prevesa,Lépante…Mais aussi la Hougue,Aboukir,Trafalgar. N’est-ce qu’aujourd’hui que la guerre se perdrait au milieu des océans?R. LA BRUYÈRE,Le drame du Pacifique,1943,p.160.
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10 .Paul MASSON,Histoire du commerce français dans le Levant au XVIIe siècle,1896,pp.487—488.C’est la vieille route marseillaise avec cette différence qu’au XIIIe siècle,un petit nombre de navires seulement gagnaient la Syrie à partir de Messine,sans y faire relâche.
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11 .BELON DU MANS,op.cit.,p.81 vo et sq.
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12 .Ugo TUCCI,“Sur la pratique vénitienne de la navigation au XVIe siècle”,in:Annales E.S.C.,1958,pp.72—86.
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13 .Simancas Eo 1392,Figueroa au Roi,Gênes,30 avr.1563:le duc de Monaco a arrêté trois escorchapines qui venaient de Tortosa,chargés de laine,parce qu’ils n’avaient pas payé le droit au passage.Les marchandises étaient destinées à des négociants espagnols de Florence.Le duc prétend que son privilège a été confirmé par Charles-Quint.A.d.S.,Genova,L.M.Spagna,10—2419:une galère savoyarde a pris （oct.1588）dans la rivière même de Gênes,à un mille des terres,des barques chargées d’huile,parce qu’elles n’avaient pas payé le droit de Villefranche.Sur le droit de Villefranche,qui remonte à 1558,voir Paul MASSON,Histoire du commerce français dans le Levant au XVIIe siècle,1896,pp.72—73 et Histoire du commerce français dans le Levant au XVIIIe siècle,1911,pp.192—193;C.S.P.VII,p.229,25 juin 1560;A.N., Marine B31;Gênes,Manoscritti no 63,1593;A.d.S.Florence,Mediceo 2842,11 août 1593;A.N.,Affaires Étrangères B1,511 Gênes,17 juin 1670;Lettres de Henri IV,VI p.126.
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14 .La seule possession de Piombino （on sait que Piombino,État seigneurial indépendant,sera occupé par Cosme de Médicis de 1548 à 1557）estconsidérée comme capable de rompre la navigation d’Italie.Il est vrai que Piombino,au cas où Gênes échapperait à l’Espagne,est le seul port apte à la liaison Espagne-Italie:Livourne n’est pas un bon port,Monaco est “poco capaz”（Instruction de J.de Vega à Pedro de Marquina,BUSCHBELL,art.cit.,p.338,sept.1545）.Sur Piombino,Arch.Hist.Nacional,Madrid,no du catalogue 2719,énorme documentation.H.Lippomano au doge （A.d.S. Venise）,Madrid,26 janvier 1587:le grand-duc de Toscane offrirait un million d’or pour les présides,voire pour un seul d’entre eux.Philippe II n’y veut consentir:“perché tra le altre cose non haverebbe dalle parte di Catalogna et da tutte le rive di Spagna fino a Napoli alcun porto di conto…”
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15 .Richard EHRENBERG,Das Zeitalter der Fugger,1922,I,373,Paul HERRE,Weltgeschichte am Mittelmeer,1930,pp.229—231.
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16 .P.GAFFAREL,Histoire du Brésil français au XVIe siècle,1878,pp.100—101.
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17 .A.d.S.Venise,Ho Lippomano au doge,Madrid,19 novembre 1586.
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18 .A.d.S.Florence,Mediceo 2079,fos 337 et 365.Les naves sont italiennes probablement.Voyage en droiture du Brésil à Livourne,mais,sembletil,d’un navire portugais,Mediceo 2080,29 nov.1581.Mention aussi d’une nave envoyée “alle Indie”par le grand—duc Ferdinand pour y découvrir des terres nouvelles,à la date de 1609,in:BALDINUCCI,Giornale di ricordi,Bibliothèque Marciana,VI,XCIV.Y a-t-il erreur d’une année?Le grand-duc Ferdinand d’accord avec les Hollandais pour coloniser une partie du Brésil au début du XVIIe siècle,Giuseppe Gino GUARNIERI,Un audace impresa marittima di Ferdinando I dei Medici,con documenti e glossario indocaraibico…Pise,1928,p.24 notes.
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19 .J.CVIJIC,La péninsule balkanique,1918,p.377.
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20 .Édouard PETIT,André Doria,un amiral condottiere au XVIe siècle,1466—1560,1887,p.175;BELON écrit bien,op.cit.,p.92,《Les anciens avaient de plus grandes difficultés dans leurs navigations que nous n’en avons maintenant…et le plus souvent ils ne perdaient point la terre de vue.Mais maintenant que tout le monde a connu la vertu de la pierre de l’Aimant la navigation est facile》.Et il signale l’usage que les corsaires font de la pierre d’aimant.Mais justement les corsaires n’ont-ils pas besoin d’aller au large,defondre du large?La boussole serait arrivée de Chine en Méditerranée au XIIe siècle.Mais est-ce sûr?
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F.C.LANE,“The Economic Meaning of the Invention of the compass”,in:The American Historical Review,vol.LXVIII,no 3,avril 1963,p.615.
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21 .Les remarques de Bisschop,op.cit.,p.332,sur la côte aride et revêche de l’Espagne méditerranéenne.La note de Siegfried,op.cit.,p.319,sur les côtes sèches et souvent désertes de la Méditerranée.Remarques de R.Recouly,Ombre et soleil d’Espagne,1934,p.174;des centaines de kilomètres sans apercevoir ni villages.Côtes désertes,mais aussi sans abri. Ainsi la côte d’Espagne,du cap de Palos au cap de Salon,n’a d’abris,en dehors de Valence et Alicante,que contre les vents de tenne（Instructions Nautiques,no 345,p.96）.Sur toute la côte espagnole de Méditerranée,pas d’abri naturel contre les vents du large（ibid.,p.1）.Côtes montagneuses et dénudées de Provence,Honré Bouche,Chorographie,ou des descriptions de la Provence…,1664,p.18.
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22 .Richard HENNIG,Terrce Incognitce,2e éd.,1953,III,p.261.
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23 .JoãodeBARROS,DaAsia,Déc.I,livreI,chap.2,Venise,1551,p.7.
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24 .Georg FRIEDERICI,Der Charakter der Entdeckung und Eroberung Amerikas durch die Europäer,1936,II, p.23.
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25 .Vitorino MAGALHA S-GODINHO,L’Economie de l’Empire portugais aux XVe et XVIesiècles.L’or et le poivre.Route de Guinée et route du poivre,Paris,1958,Thèse dacylographiée,Sorbonne,p.XLVIII et sq.
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26 .Y.M.GOBLET,Le Temps,30 avril 1938.