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187 . Consulta del Co de Eo , 2 févr. 1599, Simancas Eo 165, Fo 356. Voir également Co de Eo au Roi, 10 août 1600, A. N., K1603.
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188 . H.Lapeyre, op. cit., p.210,nuance ce jugement：“Cela est vrai pour le Morisque endurci qui se refusait à la civilisation chréstienne, mais on y trouve d’assez nombreuses défenses du Morisque que nous pourrions appeler ‘bien pensant’.”
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189 . J. de Salazar, op. cit., pp.16-17;Gal Brémond, op. cit., p. 304.
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190 . J. C. Baroja, op. cit., p.231.
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191 . I. de Asso, op. cit., p.338.
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192 . E. J. Hamilton, American treasure…,pp.304-305.
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193 . H. Lapeyre, op. cit., p.204.
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194 . Ibid., p.71 et 212.
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195 . J. C. Baroja, op. cit., p.127.
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196 . Ibid., p.107.
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197 . Simancas Eo 165,11 août 1590.
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198 . 2 févr. 1599, référence note 6, p.128.
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199 . Gal BRÉMOND, op. cit., p.170.
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200 . “Il serait temps d’en finir à ce sujet avec les doléances sentimentales d’une certaine école historique, sur ce qu’elle appelle l’odieuse et barbare expulsion des Mores d’Espagne. Ce qui doit étonner, c’est qu’on se soit résigné à supporter pendant plus de cent ans, malgré l’avis du grand Ximénès, la présence d’un million de Morisques en état de conspiration permanente à l’intéreur et à l’extérieur…” Henri DELMAS DE GRAMMONT, Relations entre la France et la Régence d’Alger au XVIIe siècle, Alger, 1879, 1re Partie, en note p.2et 3.
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201 . Voyez comme s’y trompent peu des voyageurs, bons observateurs. LEPLAY, 1833, “il y a du sang arabe chez tous ces gens-là ”, p.123; Théophile GAUTIER, Voyage en Espagne, pp.219-220; Edgar QUINET, Vacances en Espagne, p.196 et tant d’autres.
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202 . Ainsi C. PEREYRA pour l’Amérique espagnole. Pour le Brésil, N. J. DABANE, L’influence arabe dans la formation historique et la civilisation du peuple brésilien, Le Caire, 1911.
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203 . Pour le Portugal, cet Arte de Cazinha de Domingos RODRIGUEZ, 1652, que cite Gilberto FREYERE, Casa Grande e Senzala, I, p.394,livre auquel nous empruntons aussi nos rapides remarques à propos du XVIIIe siècle. Persistance d’une architecture et d’une décoration “morisques” à Tolède, jusqu’au XVIe siècle et peut-être au delà ,ROYALL TYLER, Spain, a Study of her Life and Arts, Londres, 1909, p.505.
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204 . Sur la question morisque énorme documentation encore inédite, à Simancas, ainsi Eo 2025 （Moriscos que pasaban a Francia, 1607-1609）. Un transport de réfugiés morisques “avec leurs hardes” par une barque marseillaise, A. des B. du Rhône, Amirauté B IX, 14, 24 mai 1610. Un texte admirable, enfoui dans Eugenio LARRUGA, Memorias politicas y economicas, t. XVII, Madrid, 1792, pp.115-117. Des Morisques desterrados sont revenus en Espagne （1613）, sans femmes, sans enfants… Rien que des hommes seuls. Va-t-on les employer dans les mines de mercure d’Almadem? Non, qu’on cherche, parmi les galériens, des spécialistes du travail des mines et qu’à bord des galères on les remplace par ces gens sans aveu, plus coupables que les galériens, “pues han sido de apostasia y crimen loesae Majestatis”.
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Sur les survivances de la civilisation musulmane, il faut voir le plaidoyer chaleureux, souvent neuf de Julio CARO BAROJA, op. cit., p.758 et sq. Sur les expulsions mêmes des Morisques et l’énorme transport qu’elles signifient, voer Henri LAPEYRE, op. cit., passim. Ce beau livre ne fixe qu’un aspect （statistique） du problème, lequel problème est à replacer dans toute l’histoire politique, sociale, économique et internationale de l’Espagne. Ici la tâche est loin d’être accomplie
:“… l’expulsion des Morisques ne semble pas le fait d’un État en décadence” ibid., p.213, c’est possible, non pas démontré. De même ont joué la pression démographique, ibid., p.29 et sq. la haine contre une classe artisanale, marchande et prolifique. Je reste, jusqu’à plus ample informé, fidèle à l’explication ancienne（supra, p.129）: la religion a désigné les partants…
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Paru en 1977, le livre de Louis CARDAILLAC, Morisques et Chrétiens, un affrontement polémique （1492-1640）, a la valeur, pour les études hispaniques, de l’ouvrage monumental de Marcel Bataillon Erasme et l’Espagne. Il apporte sur le conflit, en terre espagnole, entre Islam et Chrétienté, des lumiéres neuves d’une rare richesse. Retenir seulement, dans le sens des explications qui précèdent, cet acharnement, cette surexcitation progressive entre les deux religions, c’est marquer la coexistence tendue des deux civilisations; la façon dont elles s’adaptent l’une à l’autre, en grognant et souffrant. Adaptation qui n’est certes pas sous le signe de la tolérance. Tout finit par l’explosion.
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205 . Alfred HETTNER, art. cit., p.202, ou les éblouissantes remarques d’André MALRAUX, La lutte avec l’Ange, 1945.
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206 . Sur ce grand problème le livre lumineux d’E. F. GAUTIER, Moeurs et coutumes des Musulmans（réédition 1955）.
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207 . Louis Gillet, Le Dante, p.80.
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208 . Cité par Louis Gillet, ibid., p.94.
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209 . Fernand Grenard, Grandeur et décadence de l’Asie, p.34.
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