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1706518737 261 . Voici résumé le témoignage d’Ardinghelli: Ardinghelli suit en Zélande les déplacecements de Philippe II,assure la liaison avec lui. Le 23 août, il prévient Marguerite de Parme pour que celle-ci vienne faire ses adieux à Philippe II. Embarqué le 25, il profite en route des commodités qu’offrent les bateaux rencontrés pour donner des nouvelles de la santé du prince.Le 26 août,entre Calais et Douvres,il indique que tout marche à souhait et que des pilotes ont été pris à bord pour assurer la sécurite de la navigation à travers les bancs de sable.Philippe II ne voudra pas relâcher,écrit-il le 27, les précieux pilotes avant l’lle de Wight.Le Roi est peut-être responsable de la lenteur de la marche,le vent s’est levé mais le souverain ne veut pas se séparer des hourques,sinon les navires auraient déjà fait trente lieues de plus.“Le voyage ne peut être que prospère,conclut-il, tous les lieux dangereux étant dépassés, d’aujourd’hui en huit nous espérons être en Espagne”. Une barque espagnole rencontrée en route, emporte une lettre datée du 31.Le voyage se poursuit par très beau temps.“Nous serons cette nuit hors du canal…”.La corespondance s’interrompt ensuite jusqu’au 8 septembre.Ce jour-là,Ardinghelli écrit:“Louanges à Dieu qui nous a finalement conduits tous sains et saufs dans ce port de Laredo.Après notre sortie du canal d’Angleterre, le temps a été si variable qu’il a trompé les marins plus d’une fois,nous avons éeé incommodés tantôt par la honace tantôt par le vent contraire,mais grâces à Dieu nous n’avons pas eu de tempête.Hier soir enfin, s’est levé un mistral qui nous a conduits cette nuit à plaisir jusques à terre…”.De Laredo encore (il ne doit quitter le port que le 14) Ardinghelli écrit, le 10:“…samedi dernier(9 septembre) dans le milieu de la journée se déchaîna en mer une tempête si terrible que ce fut une grande grâce de se trouver à terre.Les navires qui étaient dans le port se sont sauvés avec la plus grande peine…trois d’entre eux ont donné par le traversdans le port même sans qu’il y ait toutefois perte d’hommes ni de marehandises.Les hourques qui sont demcurées en arrière auront forcément courru de grands dangers,on est jusqu’à présent sans nouvelles d’où des craintes très vives…”.Pourtant le 13,la “flotte des Flandres”arrivait“sans avoir aucunement souffert de la tempête passée…”.Joie de chacun: les hourques transportaient les serviteurs et les biens des seigneurs qui accompagnaient Philippe II.Ces lettres d’Ardinghelli aux Archives farnésiennes de Naples, Spagna fascio 2, du f° 186 au f° 251.
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1706518739 262 . Philippe II à Chantonnay,26 sept.1559(et non 1560,indication du classement),A. N., K 1493, B 11,f° 100(minute)“…des navires qui vinrent avec l’armada sur laquelle j’ai gagné ces royaumes,un seul manque qui n’ait pas paru jusqu’à présent.II appartient à un dénommé Francisco de Bolivar de Santander. II transportait la garde-robe des régents de mon conseil d’Italie et de quelques-uns de mes secrétaires et autres serviteurs,ainsi que vous le verrez d’après un mémoire joint à cette lettre…”.Certains bruits affirmaient que le navire avait gagné La Rochelle. Sur ce navire perdu, L. P. GACHARD,Retraite…,op. cit., II, p.LVII.
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1706518741 263 . G. LETI. La vie de Philippe II , 1679, I, p.135.
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1706518743 264 . L. P. GACHARD, Retraite…, op. cit., I, p.122 et sq.
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1706518745 265 . Actas de las Cortès de Castilla,1558,I.
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1706518747 266 . CODOIN, XXVII.
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1706518749 267 . Ibid., p.202.
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1706518751 268 . L. P. GACHARD, Retraite…, op. cit., II, p.401 et sq., mais surtout les ouvrages classiques d’E. SCHÄFER et de Marcel BATAILLON; E. ALBÉRI, op. cit., I, III, pp.401-402.
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1706518753 269 . Juan ORTEGA Y RUBIO, Historia de Valladolid, 1881, II, p.57(premier autodafé); p.58(second autodafé); p.64: on avait réservé la moitié des victimes pour l’arrivée du Roi.
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1706518755 270 . C.BRATLI, op. cit ., p.93.
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1706518757 271 . P. 555. et sq. Voir le compte rendu de Lucien FEBVRE“Une conquête de l’histoire: l’Espagne d’Érasme”, in: Ann.d’hist. soc.,t. Ⅺ, 1939, pp.28-42.
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1706518759 272 . Op. cit.,p.533 et sq. Faut-il tenir compte d’une économie en régression, manvaise conseillère? Voir supra, II, pp.218-219.
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1706518761 273 . Simancas E° 137, f° 123 et 124.
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1706518763 274 . Luis Quijada à Philippe II,1er mai 1558, p. p. J.J. DÖLLINGER, op. cit., p.243.
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1706518765 275 . Mémoire de l’archevêque de Séville à Charles Quint, 2 juin 1558, p. p. L. P. GACHARD, La retraite…, op. cit.,II, pp.417-425:“Béni soit Dieu,écrit Vasquez à Charles Quint,le 5 juil.1558,le mal est moindre qu’on ne le pensait”,ibid., pp.447-449.
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1706518767 276 . Relation de Marcantonio da Mula, E.ALBÈRI, Relazioni…,I, 3, p.402 et sq.
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1706518769 277 . 6 et II mars 1559,E. CHARRIÈRE Négociations…, op. cit., II, p.563.
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1706518771 278 . “La primera crisis de hacienda en tiempo de Felipe II”, in: Revista de España,I, 1868, pp.317-361.
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1706518773 279 . Ibid.
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1706518775 280 . Ibid.
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1706518777 281 . L. P. GACHARD, La Retraite…,op .cit ., I, pp.206-207, 7 nov. 1557, et II, pp.278-279,15 nov.1557.
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1706518779 282 . Ibid., I, pp.240-242, 5 janv. 1558.
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1706518781 283 . Simancas, E° 137.
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1706518783 284 . L. P. GACHARD,op. cit.,I, pp.137-139, 1er avril 1557; pp.148-149,12 mai 1557; sur ces questions et sur la punition des“oficiales”,A. E. Esp. 296, 8 et 9 juin 1557; sur le détournement d’un navire chargé de métal précieux au Portugal, L. P. GACHARD,op. cit.,I, pp.142-144.
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1706518785 285 . Ibid., I, p.172, Martin de Gaztelu à Juan Vasquez, 18 sept.1557.
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